Un mot qui résume tous les maux : « dégagez »

Le constat est sans appel et concerne toute initiative revendicatrice spontanée. Que ce soit les Gilets Jaunes ou Nuit Debout, dès qu'un mouvement social commence à prendre de l'ampleur, il devient de plus en plus difficile d'incarner l'intégralité de ses revendications. Il suffit que l'attention commence à se focaliser sur une personnalité pour qu'elle soit immédiatement évincée.

Ali Babois n'est pas anarchiste car sa solution n'est pas le rien mais le vide, en tant que véritable témoin de notre époque. La candidature d'Ali Babois est plus révolutionnaire que le premier iPhone et Robespierre réunis car il cherche à insuffler un vent nouveau en politique en instaurant le dégagisme par les urnes, tout en assumant la vacance du pouvoir.

Ali Babois demande simplement à ceux qui ont le pouvoir de partir. Sans dire qu'il y a mieux. Sans vouloir être à leur place. Sans haine ni violence. Sans programme aux promesses intenables. Sans dicter de cap à tenir ou de route à suivre. Sans argent. Sans savoir quoi faire après ou quelle direction prendre. Sans rien dire d'autre que « dégagez ».